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Coma Divine

8 février 2008

L'envie de rien.

Ma philosophie du moment ? Ne rien faire. Je passe mon temps à construire mentalement des tas de projets que je détruis dans la minute qui suit.
On pourrait résumer ma vie actuelle en deux mots : Scrubs et chocolat. J'ai juste envie de rester cloîtrée chez moi et de regarder des séries parce que tout ce que je vois en sortant ce sont des SDF qui ont froid, de la saleté, de la misère et des gens peu aimables. L'individualisme latent m'oppresse et me rend triste.
Voilà pour la minute de révolte qui n'a abouti qu'à un barricadement lâche de ma part, mais y'a des jours où je n'ai juste ni la force, ni la volonté de faire.

Hormis cela je réalise jour après jour à quel point il est difficile de travailler en groupe lorsque celui-ci englobe plus de 3 personnes. Aujourd'hui j'ai préféré la fuite à un travail improductif et je ne me sens même pas coupable. La semaine de stage se termine enfin. Les cours reprennent Lundi. Hourra.

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1 février 2008

L'amitié, ce vaste casse-tête.

Ces deux derniers mois sont passés à une vitesse folle. J'ai failli mourir à de nombreuses reprises tellement je croulais sous le travail-long-et-pénible-à-finir-pour-dans-deux-jours. Heureusement, j'ai survécu, et je m'en sors vraiment bien. Un joli 15 de moyenne générale pour faire plaisir à mes parents et rabattre le claquet de ma chère belle-mère. Semestre 3, je t'ai eu, à nous le semestre 4.

Me voilà désormais dans un état de flemme intense. "Je récupère" comme je dis. J'ai entrepris de m'enfiler toutes les saisons de Scrubs le plus vite possible. Ca fait un bien fou, même si je devrais bosser sur mon mémoire de fin d'année...

La remise en question personnelle est toujours de mise, mais cette fois-ci ce n'est pas vis-à-vis de mon amoureux. Je me rends compte que je ne suis pas faite pour être une fille hyper sociable entourée de 200 amis. Pour moi, l'amitié c'est une poignée de personnes qu'on chouchoute, et encore, j'ai du mal à le faire. Quand ce nombre dépasse les doigts de ma main c'est fini, j'abandonne, je suis incapable de garder un lien fort. C'est d'ailleurs de cette façon que j'ai perdu la plupart de mes amis d'enfance : impossible de me faire de nouveaux amis tout en gardant les anciens, c'était trop pour moi. Trop de gens à voir, de relations à entretenir, de nouvelles et de temps à donner, je perds pied. Je préfère quelques relations profondes à de multiples relations superficielles, et, bien que cela ne soit pas du goût de mon entourage, je ne changerai pas de schéma relationnel.

En dehors de ça pour donner quelques nouvelles de mon couple : ça va, la routine du boulot nous ronge tous les deux mais c'est ainsi. On fêtera nos 1 an dans deux mois, ça me fait peur mais je m'accroche ! Après tout ce ne sera pas la première fois.

J'ai à nouveau le temps et l'envie d'écrire, je reviendrai très prochainement.

21 novembre 2007

Une autre routine

C'est désormais la grève qui rythme mon quotidien. Mon réveil sonne, je me lève et j'attends devant mon ordinateur que la page de la ratp vienne éblouir mes yeux ensommeillés. Pas de métros, pas de cours aujourd'hui, une fois de plus. Je me recouche et j'attends une bonne heure avant de me rendormir. J'angoisse, je pense aux autres là-bas qui ingurgitent les cours et à ce retard que j'accumule. Une semaine déjà. Quand je finis par me lever pour de bon j'essaie d'apprendre, de lire, de rassembler tout ce savoir sous forme de fiches. J'essaie de me persuader que je peux tout rattraper, j'essaie d'apaiser ma tendance à l'anxiété profonde.

Il fait beau. Dehors le soleil me nargue et je plonge mon esprit au coeur du livre que je suis censée finir dans trois jours. Je n'avance pas, je lutte contre les mots qui s'enchaînent sans rien me dire, j'essaie de les apprivoiser, en vain. Je finis par venir ici.

Je suis pensive depuis quelques jours déjà. Vos derniers commentaires m'ont ébranlée. J'ai réalisé que tout ce qui était écrit, je le savais déjà. J'essayais simplement de l'oublier, parce que le dilemme est énorme. Je ne me sens pas capable de lâcher prise et de me lancer dans l'inconnu. Pour le moment, je suis bien trop fragile sans lui...

J'ai déjà ressenti des choses vraiment plus fortes que ce que j'éprouve pour lui mais je l'aime beaucoup et je ne joue pas avec ses sentiments. Je me dis que ce n'est pas une raison suffisante pour briser ce qu'on a construit, pour le briser, lui. Il ne comprendrait certainement pas, et je n'aurais pas de raison à lui donner. On est bien ensemble, on vit des hauts et des bas, certes, mais on est bien comme ça. Jusqu'à quand, c'est une autre question, mais pour l'instant je suis persuadée qu'il nous reste encore des choses à vivre. Et je serais idiote de ne pas les vivre. Du moins, c'est ce que j'en pense, et j'espère ne pas faire d'erreur...

4 novembre 2007

At the day.

Je trouve dommage que rentrer de vacances signifie inévitablement replonger dans ma routine, ma monotonie. Métro-boulot-dodo.

Il a fallu 9 jours pour que l'Amoureux me manque enfin. J'ai même fini par croire que ça n'arriverait pas. Je suis triste de constater qu'il fait malheureusement partie de cette routine que je voudrais fuir. Triste de voir que Paris ronge tout, Paris dégrade tout. Et la noirceur de cette ville qui me saute à la gorge.

J'étouffe dans la capitale. Je ne comprends pas cet émerveillement devant Paris la belle, et c'est pas faute de ne pas avoir essayé. Je rêve d'ailleurs, je rêve d'une petite ville tranquille où je pourrais m'installer. Je rêve d'une vie idéale, d'un beau mari, de beaux enfants, et du bonheur à revendre. Mais ça c'est la vie de film. La vraie vie elle ressemble plutôt à des rencontres qui défilent, des personnes qu'on croise, recroise et qu'on finit par perdre de vue.

La vie je la voudrais douce et pleine d'espoir, avec une pointe de mélancolie. Je voudrais la ressentir comme je ressens At the day d'EZ3kiel. Je voudrais la vivre, passionément, et m'écarter de cette tiédeur qui fait mon quotidien. Et, surtout, je voudrais quelqu'un pour partager tout ça.

15 octobre 2007

Un nouveau départ ?

22 heures et je tente tant bien que mal d'avancer sur mon mémoire de fin d'études.

Je suis rentrée chez moi pour étudier et l'Amoureux me manque. Allez savoir pourquoi mais ce week-end était fabuleux. Plus je le regardais et plus j'avais envie de le serrer contre moi. Je n'ai pas eu un seul instant de mal-être, je rayonnais et il l'a ressenti. Il s'en est même étonné. Tant de démonstrations, ce n'est pas dans mes habitudes...

Alors voilà, je ne sais pas où nous en sommes mais il faut croire que la machine s'est relancée. Elle ira un peu plus loin, nul ne sait pour combien de temps mais elle poursuit sa route.

J'ai dépassé les 6 mois, c'est un de mes meilleurs scores en matière de durée conjugale, si je puis me permettre de parler de "score" pour parler d'amour... Et ça continue...

J'ai décidé de reprendre en main les pans de ma vie que j'avais laissés à l'abandon : mon poids, le sport, une vie sociale mouvementée et l'habillement. J'ai commencé par entamer Vendredi un régime qui, je l'espère, durera. L'Amoureux me soutient et j'espère qu'il me remettra sur le droit chemin en cas d'écart (indépendant de ma volonté bien évidemment !).

Me voilé engagée dans une longue lutte contre moi-même et une lente reconstruction de l'image que j'ai de moi. En espérant que cette fois-ci j'aille jusqu'au bout.

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3 octobre 2007

Mouchoirite aigüe.

J'ai essayé de me dépêtrer tant bien que mal dans des semblants d'explications confus. J'ai pesté contre moi, le temps, l'usure, mes kilos en trop, la fatigue, le stress, l'hiver. En vain ? Je ne sais pas. Toujours est-il qu'il a pleuré de me voir tellement malheureuse. Il faut dire qu'à l'évocation d'un week-end shopping je me suis effondrée en larmes, ce qui, je pense, n'entre pas dans la normalité.

Je ne sais pas s'il a pu extraire quelque chose de compréhensible de cet amas de sanglots, de reproches (et pas vraiment envers lui en fin de compte), de hoquetements et de reniflements. Je ne sais pas si ma voix déformée par des semaines de retenue lui est parvenue comme je le désirais.

Toujours est-il qu'il m'a dit être là et pas prêt de partir. Et ça m'a fait quelque chose, là, tout au fond.

26 septembre 2007

Petits plaisirs.

Il me prend parfois l'envie de recenser tous ces instants d'euphorie intimement personnels qui me prennent à propos de tout et de n'importe quoi. Parfois suavement poétiques, parfois véritablement sadiques, c'est, je crois, ce qui me donne la force d'entamer une journée qui s'annonce pénible.

Je vais vous donner un exemple : vous attendez sur le quai du RER dans le froid, le vent, la peur, la SOUFFRANCE depuis 15 bonnes minutes quand ENFIN il arrive. Vous prenez place, et là, tout en haut de l'escalier, un homme qui, croyant qu'il peut esquiver la case "souffrance intense durant 15 longues minutes
" dégringole les marches à toutes jambes. Biiiip, il n'est qu'au milieu de l'escalier, les portes se ferment, il l'a loupé. Satisfaction interne sadique. J'ai honte.

Parfois aussi, un jeune homme au regard clair, se faufile dans le métro pour descendre quelques stations plus loin. Il ne m'a même pas regardé mais cela aura suffi à ensoleiller ma journée. Je suis niaise, mais heureuse.

Aujourd'hui c'était le garçon aux yeux clairs. Grand, mal rasé, les yeux très bleus, une veste noire qui le rendait incroyablement sexy. Charles de Gaulle Etoile, notre histoire d'amour naissante a pris fin : il marchait trop vite.

Des moments comme celui-ci, j'en ai des tonnes en réserve. Et des tonnes à venir, pour mon plus grand bonheur.

J'ai passé une journée pénible. J'ai pensé à nous deux, à l'après nous deux, à l'avant nous deux. Je me suis levée tôt, j'ai eu beaucoup de travail. Et maintenant, j'observe la mite qui est en train d'agoniser sur mon bureau. Et j'ai envie de le voir demain. Je voudrais qu'il me serre dans ses bras, qu'il me dise qu'il m'aime et qu'il m'emmène là où je puisse m'émerveiller à loisirs.

Je crois surtout qu'il me manque des instants comme ceux-là.

glass

25 septembre 2007

I'm sorry, she said.

J'aimerais, à cet instant précis, pouvoir organiser ma pensée de telle façon que tout sorte. Ce qui me ronge et me met dans ces états incompréhensibles de doute et de rejet de Lui.
Je voudrais lui expliquer mais je m'y perds moi-même. Je ne sais pas pourquoi, toujours, au bout de cinq-six mois j'en arrive là. Désemparée, blasée, lassée. Il semblerait que je ne sache pas aimer.

Je me demande parfois s'il est possible de tisser sa vie de brefs instants passionnés.
C'est ce que je préfère, et pourtant je n'en veux pas. Je veux un garçon "pour toute la vie", pas des liaisons sans lendemain.
Alors que faire ?

Presque six mois de vie commune et je crois que je ne l'aime plus. Je suis pourtant bien avec lui mais, souvent, j'ai envie de l'étriper tellement chacune de ses expressions, de ses réactions m'énerve, m'irrite, m'agace au plus haut point. La moindre maladresse, le moindre faux pas me met dans une rage noire. Pourtant, je tiens à lui, et dans ses bras j'oublie tous ces désagréments...mais jusqu'à quand ?

Et cette façon qu'ont les choses de tourner mal dans ces moments-là...

Dancing_hair_by_LostInHollywood

http://lostinhollywood.deviantart.com/

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