At the day.
Je trouve dommage que rentrer de vacances signifie inévitablement replonger dans ma routine, ma monotonie. Métro-boulot-dodo.
Il a fallu 9 jours pour que l'Amoureux me manque enfin. J'ai même fini par croire que ça n'arriverait pas. Je suis triste de constater qu'il fait malheureusement partie de cette routine que je voudrais fuir. Triste de voir que Paris ronge tout, Paris dégrade tout. Et la noirceur de cette ville qui me saute à la gorge.
J'étouffe dans la capitale. Je ne comprends pas cet émerveillement devant Paris la belle, et c'est pas faute de ne pas avoir essayé. Je rêve d'ailleurs, je rêve d'une petite ville tranquille où je pourrais m'installer. Je rêve d'une vie idéale, d'un beau mari, de beaux enfants, et du bonheur à revendre. Mais ça c'est la vie de film. La vraie vie elle ressemble plutôt à des rencontres qui défilent, des personnes qu'on croise, recroise et qu'on finit par perdre de vue.
La vie je la voudrais douce et pleine d'espoir, avec une pointe de mélancolie. Je voudrais la ressentir comme je ressens At the day d'EZ3kiel. Je voudrais la vivre, passionément, et m'écarter de cette tiédeur qui fait mon quotidien. Et, surtout, je voudrais quelqu'un pour partager tout ça.